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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 08:57

A n'en pas douter, il y a une réelle méconnaissance, chez les personnes ayant des problèmes de bruit, pour déterminer une marche à suivre qui leur soit effectivement utile.

Je le vois bien très très régulièrement à travers toutes les questions que l'on me pose, moi qui ne suis pas un organisme public.

Il y a aussi une question financière qui ne doit pas être occultée.

De plus, devant la complexité de certaines situations, des entreprises qualifiées ne souhaitent pas aborder ces questions. 

Qui peut en vouloir à une société qui a besoin d'un modèle économique fiable de ne pas pouvoir faire des actions longues et gratuites.

Si je peux donner quelques conseils les voici :

- trouver des informations auprès d'organismes compétents ; CIDB ou CINOV (syndicat GIAC)

- vous trouverez des articles sur l'acoustique sur le fil d'actualités du site www.cinovlr.fr

- demander que l'on vous donne, de préférence, des objectifs acoustiques chiffrés et ne laisser pas utiliser les mots dans une imprécision complète (insonorisé, isolé, etc qui ne sont pas suffisamment engageants )

- faire réaliser des mesures acoustiques quand c'est possible et utile; le faire faire de préférence par des bureaux d'études spécialisés.de qualité

- demander à votre assurance si elle vous couvre pour vos besoins en défense, si vous subissez, ou si vous estimez que des recours contre vous sont abusifs.

- faites faire des calculs sur plans si vous estimez que le produit vendu n'est pas à la hauteur de vos attentes

- en tout état de cause, faites vous bien conseiller quitte à payer un spécialiste pour vous y aider à l'aide de notes argumentées. Le flou risque de vous pénaliser et vous coûter bien plus cher.

 

 

 

 

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 07:58
Bâtiment : les politiques d'insonorisation et de rénovation énergétique convergent
Bâtiment : les politiques d’insonorisation et de rénovation énergétique convergent

Les nuisances sonores sont une préoccupation majeure pour de nombreux Français. Selon une étude IFOP réalisée en septembre 2014, 86% d’entre eux déclarent être gênés par les nuisances sonores à leur domicile. Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), en France près de 9 millions d’individus sont en effet exposés à de forts niveaux sonores sur l’ensemble de la journée. Les infrastructures de transport sont les premières causes : 7 millions de personnes sont ainsi affectées par le bruit du trafic routier (> 65 dB), 1 million par le bruit du trafic ferroviaire (> 65 dB) et 500.000 personnes exposées au bruit du trafic aérien à un niveau critique (> 55 dB).

Cette situation n’est pas nouvelle mais avec l’urbanisation qui se poursuit le long des grands axes et autour des pôles d’activités que constituent souvent les aéroports, la population exposée augmente. Aujourd’hui, la politique de lutte contre les nuisances sonores liées aux infrastructures de transport terrestres s’appuie sur deux dispositifs distincts mais complémentaires : le classement sonore des infrastructures de transports terrestres et un dispositif européen : les cartes de bruit stratégiques et les plans de prévention du bruit dans l’environnement issus de la directive européenne.

Recenser pour mieux combattre

Le classement sonore des infrastructures permet de repérer les secteurs les plus affectés par le bruit. Les bâtiments d’habitation, les établissements d’enseignement et de santé, ainsi que les hôtels, venant s’édifier dans les secteurs classés doivent respecter des prescriptions particulières d’isolation acoustique.

Ce recensement a aussi permis aux gestionnaires de réseau d’infrastructure de prendre en main cette question. SNCF Réseau, par exemple, mène une politique de résorption progressive des « points noirs du bruit » (PNB), ces lieux impactés par des nuisances excessives supérieures à 73 dB le jour et 68 dB la nuit. 58.000 bâtiments sont visés. « Depuis 2001, la lutte contre le bruit ferroviaire a fait l’objet de nombreux plans dont celui issu du Grenelle de l’Environnement porté par l’Ademe. Le soutien de cette dernière a permis à SNCF Réseau de disposer de financements plus robustes et ainsi d’accélérer le programme », explique Anne Guerrero, directrice du programme national de résorption des points noirs du bruit ferroviaire.

En 2009, une convention a été signée qui vise à traiter environ 2.500 points noirs du bruit pour un investissement de 140 millions d’euros. « Le point focal a porté sur l’Ile de France, la région Rhône- Alpes et dans la continuité le Sud de la Vallée du Rhône (Languedoc-Roussillon) ainsi que l’agglomération de Bordeaux (Gironde). Toutes les opérations sont engagées, plus de 1.500 bâtiments ont été traités à ce jour et nous avons construit plus de 10 kilomètres d’écrans acoustiques le long des voies. En 2019, cette première tranche d’opérations sera finalisée », résume Anne Guerrero.

En parallèle, les services de l’Etat réalisent des cartes de bruit stratégiques (CBS) et des plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Mais la France est très en retard dans la mise en oeuvre de ces obligations. La Commission européenne a mis en demeure Paris en mai 2013. Les cartes de bruit des agglomérations de plus de 250.000 habitants auraient toutes dû être publiées avant le 30 juin 2007 et les plans de prévention du bruit avant le 18 juillet 2008. Pour les autres agglomérations, ces documents auraient dû l’être avant le 30 juin 2012 et le 18 juillet 2013. Mais l’arrêté listant les collectivités concernées par la seconde échéance a été publié… le 29 avril 2017.

La ville de Saint-Brieuc aux avant-postes

Certaines collectivités, bien qu’elles ne soient pas obligées de réaliser un plan de prévention du bruit, se sont lancées dans l’exercice. C’est notamment le cas de la ville de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). Pour mener à bien cette opération, la collectivité a signé une convention avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Grâce à ce plan, la ville prévoit de cibler son action sur les points noirs du bruit. La ville va proposer aux propriétaires de ces logements PNB un audit mixte « insonorisation – performance énergétique ».

« Il s’agit d’un diagnostic acoustique comprenant un volet thermique qui permet de déterminer si les logements sont bien isolés acoustiquement ou s’il est nécessaire de réaliser des travaux d’isolation sonore. Ces derniers amélioreront également l’isolation thermique des logements. Ces diagnostics sont gratuits pour les propriétaires. Ils sont pris en charge à 80% par l’Ademe et à 20% par la Ville de Saint-Brieuc », explique un porte-parole de la ville. Pour les logements dont l’isolation phonique n’est pas suffisante, il est proposé ensuite aux propriétaires de réaliser des travaux d’isolation de façade (changements d’huisseries des pièces principales…). Ces travaux pourront être subventionnés à hauteur de 80% du montant TTC par l’Ademe. Aujourd’hui, un peu plus de 120 diagnostics acoustiques ont été réalisés par le cabinet Venathec et une cinquantaine de logements ont été identifiés à ce jour comme pouvant faire l’objet de travaux d’isolation acoustique et thermique.

Harmoniser les exigences acoustiques et thermiques

Cette idée de cumuler des travaux d’insonorisation et de performance énergétique prend forme peu à peu dans les politiques publiques. La loi pour la transition énergétique et la croissance verte impose, à partir du 1er juillet 2017, d’embarquer des travaux d’isolation acoustique en cas de rénovation lourde dans des zones particulièrement exposées aux bruits des infrastructures de transports. Ces exigences sont fonction des types de bâtiments, de la zone d’exposition au bruit extérieur et du type de travaux de rénovation projeté. Elles peuvent être respectées, selon les cas, par la réalisation de travaux d’isolation acoustique déterminés dans le cadre d’une étude acoustique ou par application d’exigences acoustiques par élément. Les bâtiments concernés sont les bâtiments d’habitation, les établissements d’enseignement, les établissements de santé et les hôtels.

Quant aux travaux visés, il s’agit du remplacement ou de la création de portes et fenêtres, de la réfection de toitures ou de travaux d’isolation thermique. « L’arrêté du 13 avril 2017 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments existants lors de travaux de rénovation importants est une belle avancée réglementaire », estime Denis Bozzetto, président du Giac, groupement de l’ingénierie acoustique. Concrètement, lorsque les travaux de rénovation, déterminés dans le cadre d’une étude acoustique, comprennent le remplacement ou la création de parois vitrées ou portes donnant sur l’extérieur de pièces principales de bâtiments d’habitation, de pièces de vie d’établissements d’enseignement, de locaux d’hébergement et de soins d’établissements de santé, ou de chambres d’hôtels, ces parois vitrées ou portes doivent respecter des performances acoustiques supérieures à un certain seuil. Lorsque les travaux portent sur l’isolation thermique de parois opaques donnant sur l’extérieur, ils ne doivent pas avoir pour effet de réduire l’isolation aux bruits extérieurs.

« Avec cette nouvelle disposition réglementaire, la prise en compte des qualités acoustiques visent essentiellement les façades. Le Giac milite pour aller au-delà, et notamment pour les travaux de rénovation lourde, avec ou sans changement de destination, qui doivent s’inscrire dans la même logique que les travaux neufs », estime le président du Giac. Il serait ainsi nécessaire de faire appel à un bureau d’étude en acoustique afin de définir les qualités acoustiques relatives à la modification des planchers ou la performance sonore des équipements collectifs, chaufferie, ascenseur, VMC collective… « Les acousticiens s’engagent à relever ce défi car il faut reconnaître que la partie n’est pas gagnée d’avance. Les études seront menées une fois de plus avec rigueur mais il faudra surveiller de près les mises en oeuvre des solutions acoustiques dans un environnement constructif hétérogène et nécessitant des adaptations en cours d’avancement du chantier », prévient Denis Bozzetto. « Il sera important de faire appel à des acousticiens travaillant dans des bureaux d’études dont l’activité principale est l’acoustique menée en toute indépendance de tous produits de la construction et en partenariat avec des bureaux de contrôle ou de certification », plaide le président du GIAc.

Florence Roussel

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 09:14

Les sons peuplent nos existences, nous informent sur l’environnement, nous procurent du plaisir, une gêne, peuvent détériorer notre santé ; ils participent aussi de notre équilibre au sens strict comme au figuré et à notre bien-être, mais la notion même de confort sonore est toujours étrangère à l’absence de sons. Il existe des laboratoires extrêmement isolés de leur environnement – chambres anéchoïques – pour mesurer finement les sons produits par les éléments à tester. Les sons y sont immédiatement amortis. Celui qui y entre peut expérimenter le malaise qu’engendre l’absence de bruit car la perte de repère est telle que même le sens de l’équilibre, dont l’organe est situé dans l’oreille interne, est affecté. La privation sensorielle conduit à l’enfermement et à la folie. Le silence se révèle d’ailleurs dans les micros bruits qui lui donnent son relief et son épaisseur. C’est une des grandes qualités acoustiques à laquelle nous veillons dans la conception des lieux, notamment, dans les salles de concerts.

Tout espace est « son » sur terre par nature

Le Canadien Robert R. Murray Schafer, professeur, chercheur et compositeur, a popularisé dès 1971 le concept de « paysage sonore » pour désigner notre environnement acoustique peuplé de sons naturels et de sons créés par l’action de l’Homme. Il propose d' »écouter le monde comme une vaste composition musicale… ». Il rappelle aussi qu’il n’y a pas eu d’âge d’or et que de mémoire d’homme tels que les écrits nous l’ont transmis, les sons d’activités humaines ont pu être des pollutions intenses. Imaginez les roues cerclées de fer sur les pavés des cités antiques !

Si les bruits d’origine anthropique, et particulièrement des transports, ont colonisé l’espace avec notre développement et s’immiscent souvent au premier plan de notre conscience auditive, la lente décrue et les transformations sonores auxquelles les acousticiens participent depuis des décennies dans nos lieux de vie, extérieurs comme intérieurs, nous procurent encore plus de matières pour penser les paysages et ambiances sonores, dans le souci de la qualité d’usage et du plaisir.

Aborder la dimension sonore d’un lieu, c’est intégrer une dimension dynamique, non palpable et invisible. Face aux sons instables et insaisissables, les propositions ne peuvent se limiter aux simples tentatives de réduction du bruit ou aux ajouts inconsidérés : le silence inquiète autant qu’il rassure et, dans bien des lieux, la musique de fond qu’on nous impose masque l’irrésolu. L’acousticien développe une pensée, propose une intention, fruit d’une expérience et d’une sensibilité pour concevoir des environnements sonores, où esthétique et confort sont rassemblés, et ainsi donner à entendre et permettre un mieux vivre.

Les exemples suivants, tirés de nos expériences de professionnels de l’acoustique architecturale et de l’environnement, illustrent où peut se nicher le confort sonore dans les espaces intérieurs (chez nous, au travail, dans les lieux de loisirs, d’apprentissage) comme en extérieur (jardin public, une rue, une cour ou une plage). A chaque lieu et à chaque activité son confort.

Subtiles cohabitations : les salles de restaurant

Le temps du repas est synonyme de partage et détente. La notion de confort sonore dans un restaurant ne peut être absence de sons tant il parait difficile de bâillonner les convives, ces incorrigibles bavards qui constituent les principales sources sonores des restaurants. Chacun d’entre nous a pourtant pu vivre un bon moment au restaurant dans une ambiance loin d’être monacale. L’équilibre entre le plaisir d’une conversation détendue, non contrainte, et l’intimité recherchée du cercle de la table tient d’une ambiance sonore maitrisée.

Illustrons donc comment faire émerger cette qualité sonore à travers une démarche analytique, une réflexion élargie, une démarche collaborative avec les acteurs du paysage sonore et une intention d’agir sur les éléments déterminants de l’inconfort vécu. La grande salle de restaurant d’un siège d’entreprise peut accueillir 550 convives en simultané et sert 1.250 repas par service. Elle est composée d’un beau volume (supérieur à 2.000 m3) d’un seul tenant avec l’espace scramble. Elle a été sagement dotée dès l’origine d’un faux plafond dit acoustique. Il s’est révélé être effectivement très absorbant, mais totalement insuffisant pour garantir un confort satisfaisant. Où diable se nichaient les raisons de l’ambiance sonore fatigante de ce lieu pourtant si apprécié pour les mets qui y étaient proposés ? A contrario, les salons de restauration attenants souffraient d’être trop… silencieux. Deux situations donc extrêmement contrastées nécessitant une approche sagace.

L’effet cocktail en cause : La démarche de l’acousticien fut pragmatique et, outre se faire inviter par le maitre d’ouvrage à partager un repas et l’expérience auditive des lieux en plein « coup de feu », elle a consisté en une séance élargie d’observations et d’écoutes des lieux et des pratiques, dès la préparation, la mise en place, puis pendant le repas, jusqu’au nettoyage de la salle.

Ecouter une histoire sonore pour en comprendre les ressorts a permis de préparer les investigations métrologiques. Alors seulement, notre analyse a pris de l’épaisseur et du sens et a permis d’entamer une réflexion avec le maitre d’ouvrage et l’architecte sur les pistes à explorer et leur hiérarchie. Pourquoi l’ambiance sonore est-elle si bruyante et le confort n’est-il pas au rendez-vous, alors que les investigations montreront que les descripteurs acoustiques habituels (durée de réverbération et décroissance spatiale) se sont avérés dans les « normes » ?

En l’occurrence, le lieu pâtissait du phénomène de « l’effet cocktail », qui voit le niveau ambiant dans un lieu où se regroupent plusieurs personnes qui conversent, s’élever progressivement et atteindre des valeurs très élevées. Ce phénomène de surenchère verbale se met en place instinctivement parmi les locuteurs pour se faire comprendre de leurs voisins. Comment prévenir ou minimiser son effet ?

Création de climats sonores différents : L’acousticien dispose de nombreux leviers au-delà de l’apport de simples traitements absorbants, rôle dans lequel on voudrait en vain le confiner. Le volume, l’organisation, l’aménagement et la densité de convives sont des paramètres majeurs de la future ambiance sonore, trop souvent hors de portée de l’acousticien à notre grand regret.

En l’occurrence, nous avons convaincu nos interlocuteurs de leur rôle, par une expérience d’agencement de tables et de mobiliers, toutes choses égales par ailleurs, qui a conduit à une réduction palpable de l’intensité sonore moyenne et à créer des microclimats appréciables. Les sons se propagent (vite) en 3D – diantre – et sans préférence pour la montée d’ailleurs ! La position optimale des zones absorbantes, isolantes, diffusantes, a donc pu s’apprécier par le calcul et remettre en perspective le rôle d’une décoration maladroite quant au confort des oreilles, tant l’influence d’un traitement mural localisé s’avérait prépondérant dans le cas d’espèce.

L’influence des autres bruits (préparation, service, lavage..) ont permis d’identifier des  zones plus exposées à certains bruits parasites, de caractériser et hiérarchiser les sons et réduire certains très perturbateurs pour les conversations, qui alimentaient de proche en proche la surenchère verbale et conserver les sons cohérents avec l’ambiance sonore attendue d’un restaurant. Un travail à la source des bruits ou par mobilier écran, la prise en compte de besoin de climat sonore différent pour les mange-debout ou les grandes tablées ainsi qu’une réflexion jusqu’à l’impact sonore et la pertinence de l’amplitude du service ont été testés dans l’étude.

Nous avons pu par ces multiples actions réduire l’intensité sonore maximale de plus de 8 dB(A), ce qui est considérable et a été nettement perçu par les convives, mais aussi retarder l’apparition de l’effet cocktail et en diminuer la durée sur le temps du service. Effet indirect, les convives restent plus longtemps, ce qui pose un problème d’exploitation !

La problématique sonore des salons VIP découlait d’une réalité presque opposée : peu de convives, ambiance sonore feutrée car salon éloigné du self et des cuisines, ventilation très discrète. Le bruit de fond y était trop faible, agréable si une seule table était occupée, mais beaucoup trop calme lorsqu’une autre table s’installait. La clarté des messages de la table voisine procurait une gêne qui induisait une tendance à un niveau d’élocution contraint pour éviter à son tour d’être trop bien compris. Une absence de sensation d’intimité pourtant essentielle au confort sonore. Outre la réduction de la forte quantité d’absorption présente, une révision de l’agencement, un mobilier repensé, la réintroduction de sons dans cet espace pouvait redonner une certaine sensation d’intimité dans ces lieux.

Les commanditaires cherchent de plus en plus à conférer une identité sonore de leurs lieux qu’ils soient un restaurant, un magasin ou des bureaux. L’idée banale de la diffusion d’une musique d’ambiance, bien souvent contreproductive, ne pouvait convenir. Introduire un son naturel de type fontaine d’eau ou la diffusion de sons non signifiants ayant pour fonction de créer un fond sonore masquant une partie des conversations éloignées furent les pistes explorées par écoute.

Plus de bruit pour un meilleur confort : CQFD !

D’une friche urbaine à un espace sonore harmonieux

Le parc des Salisiers à Antony (Hauts de Seine) qui a été livré au public en 2014, fut l’objet d’un vrai travail de conception sonore concertée entre un acousticien et un paysagiste. L’enjeu de ce programme était d’habiter ce lieu en déshérence en bordure de l’autoroute A86 et de la voie de TGV et d’imaginer un jardin paysagé de quatre hectares. La réponse acoustique ne pouvait se limiter en une simple réduction du bruit. C’est pourquoi, en accord avec l’équipe de paysage, l’acousticien a proposé une logique de modelé de terrain permettant de créer des variations sonores en amplitude et en fréquence, mais également en dynamique. Faire que le site en lui-même soit un filtre sonore. Par ce modelé, le bruit de l’autoroute, continu et peu signifiant pour nos oreilles, est passé en dessous du niveau de la voix humaine (entre 57 et 62 dBA) et devient un fond sonore mélodique. Il se pose en contrepoint des sons émis par les jeux et activités des usagers, ou des sons naturels de la faune et du vent dans la végétation.

Parallèlement à cette intention d’amoindrir sans nier la présence des voies de circulation, l’acousticien a proposé grâce à son modèle 3D de propagation sonore et à son intention de créer des zones de contrastes, une logique pour définir les parcours, les aires de jeux et la localisation optimale des espaces de détente. L’expérience sensorielle de l’auditeur/écouteur sera unique, fluctuera dans le temps et l’espace. Il devient différent de celui d’une partition ou d’un programme. C’est par son cheminement qu’il génère une partition sonore à chaque fois différente selon son déplacement, les personnes présentes, la situation de la circulation sur l’autoroute mais également des saisonnalités. Cette approche sensible et délibérée a trouvé dans ce projet un écrin propice à la démonstration de la créativité du métier d’acousticien qui sort largement de l’image purement technique habituelle.

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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 16:26

CINOV GIAc : les acousticiens s’engagent pour améliorer notre société

Le GIAc est le syndicat professionnel qui regroupe les ingénieurs-conseils et bureaux d’étude qui réalisent, à titre non accessoire, des missions d’ingénierie ou de conseil en acoustique, ceci en toute indépendance vis-à-vis des fournisseurs. Ces deux critères « à titre non accessoire » et « en toute indépendance » sont très forts et confèrent aux membres une grande homogénéité leur permettant d’être rapidement en phase sur les sujets qui concernent l’environnement sonore de notre vie et d’intervenir en qualité de sachant dans de nombreux débats. Partant du constat – reconnu par tous ceux qui s’intéressent au sujet – que l’environnement sonore est beaucoup trop peu pris en compte dans nos sociétés, le principal objectif du GIAc est de développer la prise en compte de l’acoustique en France pour améliorer la vie de tous.

Les documents de référence

Dans cet esprit, son action principale consiste à faire prendre en compte l’acoustique dans les documents de référence. Ainsi, les membres du GIAc s’investissent fortement pour participer à l’élaboration des textes réglementaires relatifs à l’environnement sonore et assister le gouvernement ou législateur dans sa recherche du meilleur équilibre entre les différentes contraintes et aspirations. Mais les documents de référence sont très nombreux entre les projets de normes, de référentiels environnementaux, de guides ou de qualification. Le GIAc pilote depuis très longtemps le groupe acoustique de l’association HQE et a longtemps participé à l’élaboration des référentiels acoustiques de Certivea. Ces échanges avec des partenaires d’horizons différents sont très enrichissants pour tous et de nouvelles idées peuvent alors jaillir. D’où un travail de très longue haleine a été entrepris pour développer une approche la plus pertinente possible d’une notation de la qualité des ambiances sonores au travers d’un indicateur unique.

En prolongement de ces actions centrées sur l’acoustique, le GIAc participe également à de nombreux débats de société au sein de la fédération CINOV dont l’objectif est plus généralement d’encourager et valoriser une ingénierie et des activités de conseil de qualité, comme par exemple sur le thème de la ville durable. La plupart des sujets concernant l’acoustique sont à la croisée de la science et de la culture. Ainsi, de nouveaux modes constructifs apparaissent comme la construction en bois qui sonne de manière très différente de la construction en béton. Avec les modes de vies qui évoluent, le thème des basses fréquences devient un véritable sujet de société qu’il est encore très difficile de maîtriser dans les bâtiments. Si on rajoute la problématique des transmissions vibratoires avec son bruit solidien qui est un « phénomène contemporain » dans le sens où il émergence parce que les bruits aériens sont de mieux en mieux traités par les acousticiens ! Le GIAc s’investit évidemment dans ce domaine.

La communication, la pédagogie

Le langage des acousticiens mêlant des grandeurs physiques en général logarithmiques (en particulier le décibel (dB)) et des données physiologiques (en particulier la pondération A) reste difficile à appréhender pour le non spécialiste. Le GIAc s’est investi depuis sa création, il y a une trentaine d’années, dans la communication avec les professionnels tels que les maîtres d’ouvrages, architectes, bureaux d’études généralistes, pour les convaincre de l’importance de l’acoustique pour leurs clients et la pertinence des conseils formulés. Des approches simplifiées  avec des outils pédagogiques comme par exemple les cartes de bruit sont régulièrement présentées dans nos études.

Malgré ces efforts, le bilan reste aujourd’hui très faible si l’on s’en réfère à la quasi-absence de cours d’acoustique dans la formation des architectes, des métiers de la promotion immobilière et de l’environnement. En matière d’urbanisme également, l’acoustique n’a pas encore trouvé sa place légitime. Ainsi, des réflexions de société à long terme ont été organisées, par exemple, pour le Grand Paris avec des centaines d’intervenants représentant de nombreux métiers pour réfléchir au Paris du futur avec une trop faible participation d’acousticiens alors même que le bruit revient systématiquement parmi les trois préoccupations majeures des habitants dans les sondages avec la sécurité et la qualité de l’air. Le travail reste donc encore immense pour convaincre les équipes en charge des projets que l’intervention d’un acousticien doit être systématique dans tout projet urbain. La ville se densifie, les bruits et les vibrations se propagent encore plus vite alors que la thématique du sonore n’est toujours pas, ou trop peu intégrée, aux premières ébauches d’un programme urbain.

Une fois de plus, la prévention est l’outil indispensable pour construire une société apaisée, les acousticiens sont prêts pour relever ce défi, il s’agit simplement de mieux se faire entendre ! Nos interventions en action de rattrapage sont peu suivies d’effets positifs car les budgets ne sont pas au rendez-vous. Afin d’accélérer cette prise de conscience, le GIAc s’est attaché depuis quelques années à participer activement à la communication vis-à-vis du grand public. Il s’agit d’abord de préciser l’importance de l’acoustique.

Ainsi, les résultats du travail effectué par le ministère de l’Environnement sur le coût social du bruit évalué à 57 milliards d’euros par an en France a surpris tout le monde par son importance : spontanément la plupart des personnes l’évaluent en millions d’euros et non en milliards, ce qui nous confirme dans la sous-évaluation générale de ces phénomènes. Par ailleurs, notre métier reste très méconnu et encore entouré de nombreux fantasmes. Il est en général associé aux grandes salles de concerts, ce qui n’est aujourd’hui qu’une très petite partie de nos activités. Le message que nous souhaitons désormais faire passer est que l’intervention d’un acousticien est pertinente pour tout projet, même modeste, et qu’elle est impérative si l’on souhaite vraiment profiter d’un environnement adapté du point de vue sonore aux activités pratiquées.

Améliorer le cadre de vie de tous

Vous trouverez dans les articles qui suivent que notre profession est extrêmement compétente, que les réglementations et les méthodologies rigoureuses sont respectées, que nous sommes une des rares ingénieries à s’engager sur l’obtention d’un résultat, que nous participons régulièrement à l’innovation de méthodes et de produits. Le métier d’acousticien est très différent en fonction des domaines d’intervention bien que notre finalité soit la même, c’est-à-dire « soigner » un lieu, un riverain ou un usager. Mais de manière plus globale, notre métier consiste à pratiquer des études pour définir un diagnostic et prescrire un traitement qui soignera la société.

Nous militons pour améliorer notre société en proposant des solutions innovantes. Notre engagement est à la fois technique, en qualité d’acteur à l’élaboration des normes et guides méthodologiques, et social en participant activement à l’évolution des connaissances, formations et réglementations. L’approche globale acoustique doit mieux intégrer le volet santé à l’appui de nouveaux indicateurs mieux corrélés à la fatigue, le stress, la gêne par exemple. C’est l’un des nouveaux chantiers que notre profession vient de démarrer en menant des actions de communication et de pédagogie.

Denis Bozzetto, président de CINOV GIAc et Eric Gaucher, ancien président de CINOV GIAc

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 16:04

 

 

La loi pour la transition énergétique et la croissance verte a imposé, à partir du 1er juillet 2017, d'embarquer des travaux d'isolation acoustique en cas de rénovation lourde dans des zones particulièrement exposées aux bruits (voir le décret du 14 juin 2016 relatif aux travaux d'isolation acoustique en cas de travaux de rénovation importants).

 

Pour l'instant, les bâtiments concernés (habitation, enseignement, hébergement et soins, hôtel), les pièces du bâtiment et les éléments du bâti concernés par ces exigences acoustiques étaient connus.

 

Ne manquaient plus que les seuils. Ces derniers sont précisés dans un arrêté paru au Journal officiel du 20 avril 2017.


Ce texte définit selon les types de bâtiment, selon la zone d'exposition au bruit extérieur et selon le type de travaux de rénovation, les exigences minimales à respecter en matière d'acoustique.

 

Alors pour ne pas produire de contre performance dans vos projets ou pour demander au Maître d'Oeuvre des résutlats conformes à vos attentes, entourez vous des conseils avisés d'un acousticien.

 

En appui de vos constructeurs, lui seul vous donnera la garantie de résutlat donc vous avez besoin.

 

 

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 09:49

Expert agréé sur la liste près la Cour d'Appel de Montpellier depuis 1983, j'ai eu l'honneur de voir mon agrément renouvelé jusqu'en 2021.

Je prends cette nomination comme un honneur.

Je vais donc continuer les expertises judiciaires.

Dans le même temps, je réalise des expertises à titre privé.

Il est souvent utile de rechercher de la conciliation avant d'ester en justice.

Un bon conseil et la mise en place de solutions, tout en recherchant l'apaisement humain, est une bonne formule.

Pour cela il faut donc ne pas attendre le pourrissement des conflits.

Je plaide donc l'humain et la technique avant la formule judiciaire.

Mais il faut savoir aussi que, face à une situation définitivement bloquée, la justice au civil est une formule incontournable et très souvent efficace.

Osez en parler à votre avocat.

Bonnes fêtes à tous et passez une bonne année 2017 avec la maîtrise de votre environnement sonore.

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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 08:56

 

  • 2010_0201Image0036.JPGUn a

    i paysagiste, Stéphane Archimbaud "Agence ARCAMBAL", m’a demandé de parler du bruit dans les jardins. Ses questions sont principaleC’est une question insolite ! Je me suis interrogé : comment aborder cette problématique vaste et complexe, sans faire un roman. 
    Qu’est ce qu’on attend d’un jardin en terme de son ? En un seul mot : LE CALME 
    Qu’est ce qui peut troubler usuellement ce calme ? 
    Des voisins et des routes. 
    Quels sont les sons que l’on peut inclure dans la notion de ‘’calme au jardin’’ ? 
    Le bruissement du vent dans les branches, la présence d’animaux (mais sans les excès des aboiements ) et, parfois, la musique que l’on aime. 
    Je me suis mis ensuite dans la peau (est-ce possible ?) d’un paysagiste qui veut aider ses clients. 
    Alors quid du bruit dans tout ça ? 
    Il est évident que le bruit dépend de la source sonore qui est en cause. 
    La première source de bruit qui vient à l’esprit est la route la plus proche. 
    Une façon de traiter le bruit est la mise en place d’un mur anti-bruit. (voir articles déjà publiés dans mon blog). 
    Ce mur, pour avoir son efficacité, doit être fabriqué en matériaux suffisamment isolants. Ces matériaux peuvent être par la suite végétalisés. C’est ainsi que le mur peut se fondre dans la verdure que le paysagiste a voulu. 
    Un autre moyen d’atténuer le bruit entre la route et le lieu de vie est que le parcours des sons soit absorbant. 
    Cette absorption peut résulter de différentes plantations (vigne, gazon, herbe folle, etc…). Il est évident que les surfaces bétonnées et bitumées sont à proscrire. 
    Le lieu de vie extérieur peut être constitué d’une charmille, d’une tonnelle, gloriette ou pergola, dans lesquels le vent va produire les bruissements qui charment nos oreilles et où les oiseaux vont égayer votre paysage sonore. 
     
    Mais ce qui peux aussi avoir de l’intérêt c’est l’eau.
    Qu’elle soit naturelle sur le terrain – agouille ou ruisseau – ou travaillée artificiellement, l’eau peut produire également un effet apaisant sur les individus.
    Elle a aussi un autre effet identique au bruit des feuilles, celui de masquer d’autres bruits qui pourraient être désagréables. C’est pour bénéficier de ce même phénomène que les grands hôtels américains réalisent des cascades dans leurs halls majestueux.
    Alors quand le paysagiste propose une fontaine à fort débit ou une cascade embellissante et rafraîchissante, il faut l’écouter et aller dans cette voie.
    Une deuxième écueil peut anéantir votre calme : les appareils extérieurs, qu’ils soient à vous ou à votre voisin (PAC ou pompes de piscines ou d‘arrosage par exemple). 
    S’ils sont à vous et ne gênent que vous, alors vous avez toutes les cartes en main : construire un local technique adapté à ces appareils est utile et indispensable. Une étude adaptée peut s’avérer utile car le bricolage en la matière est source de mauvais résultats et donc de mécontentement. L’habillage du local par des séries de plantes adaptées sera très certainement très apprécié. 
    Mais si vos appareils gênent vos voisins – qui souhaitent le même calme que celui qui vous motive dans votre jardin - alors il faut agir énergiquement et ne pas laisser pourrir la situation. Des mesures acoustiques, une étude adaptée, des solutions techniques et le tour est joué. 
    Si vous anticipez la problématique, c’est bien sûr encore mieux. 
    Alors vous pourrez, entouré des conseils de votre acousticien et de votre paysagiste, choisir le niveau de bruit de vos appareils, leur emplacement dans votre propriété et les caractéristiques du local technique qui correspond parfaitement à vos besoins de tranquillité chez vous comme chez vos voisins. 
    Le gros avantage de la situation d’anticipation réside dans les choix que vous ferez, visuels comme techniques et financiers, en toute connaissance de cause. 
    Sachez qu’il est tout à fait possible de calculer différents scénarios avant de réaliser vos achats de matériels. 
    C’est sur proposition du paysagiste, si votre visuel est majeur, que le lieu le plus adapté pour votre local sera déterminé. 
    Une fois ces choix faits, vous n’aurez plus qu’à entretenir vos plantations, y compris vos plantes d’habillement sur vos constructions techniques. 
    Il ne restera donc à chacun, dans la sérénité, comme l’indiquait Candide, qu’à « cultiver son jardin ».ment liées aux bruits induits par les végétaux qu’il installe. 

    C’est une question insolite ! Je me suis interrogé : comment aborder cette problématique vaste et complexe, sans faire un roman. 
    Qu’est ce qu’on attend d’un jardin en terme de son ? En un seul mot : LE CALME 
    Qu’est ce qui peut troubler usuellement ce calme ? 
    Des voisins et des routes. 
    Quels sont les sons que l’on peut inclure dans la notion de ‘’calme au jardin’’ ? 
    Le bruissement du vent dans les branches, la présence d’animaux (mais sans les excès des aboiements ) et, parfois, la musique que l’on aime. 
    Je me suis mis ensuite dans la peau (est-ce possible ?) d’un paysagiste qui veut aider ses clients. 
    Alors quid du bruit dans tout ça ? 
    Il est évident que le bruit dépend de la source sonore qui est en cause. 
    La première source de bruit qui vient à l’esprit est la route la plus proche. 
    Une façon de traiter le bruit est la mise en place d’un mur anti-bruit. (voir articles déjà publiés dans mon blog). 
    Ce mur, pour avoir son efficacité, doit être fabriqué en matériaux suffisamment isolants. Ces matériaux peuvent être par la suite végétalisés. C’est ainsi que le mur peut se fondre dans la verdure que le paysagiste a voulu. 
    Un autre moyen d’atténuer le bruit entre la route et le lieu de vie est que le parcours des sons soit absorbant. 
    Cette absorption peut résulter de différentes plantations (vigne, gazon, herbe folle, etc…). Il est évident que les surfaces bétonnées et bitumées sont à proscrire. 
    Le lieu de vie extérieur peut être constitué d’une charmille, d’une tonnelle, gloriette ou pergola, dans lesquels le vent va produire les bruissements qui charment nos oreilles et où les oiseaux vont égayer votre paysage sonore. 
     
    Mais ce qui peux aussi avoir de l’intérêt c’est l’eau.
    Qu’elle soit naturelle sur le terrain – agouille ou ruisseau – ou travaillée artificiellement, l’eau peut produire également un effet apaisant sur les individus.
    Elle a aussi un autre effet identique au bruit des feuilles, celui de masquer d’autres bruits qui pourraient être désagréables. C’est pour bénéficier de ce même phénomène que les grands hôtels américains réalisent des cascades dans leurs halls majestueux.
    Alors quand le paysagiste propose une fontaine à fort débit ou une cascade embellissante et rafraîchissante, il faut l’écouter et aller dans cette voie.
    Une deuxième écueil peut anéantir votre calme : les appareils extérieurs, qu’ils soient à vous ou à votre voisin (PAC ou pompes de piscines ou d‘arrosage par exemple). 
    S’ils sont à vous et ne gênent que vous, alors vous avez toutes les cartes en main : construire un local technique adapté à ces appareils est utile et indispensable. Une étude adaptée peut s’avérer utile car le bricolage en la matière est source de mauvais résultats et donc de mécontentement. L’habillage du local par des séries de plantes adaptées sera très certainement très apprécié. 
    Mais si vos appareils gênent vos voisins – qui souhaitent le même calme que celui qui vous motive dans votre jardin - alors il faut agir énergiquement et ne pas laisser pourrir la situation. Des mesures acoustiques, une étude adaptée, des solutions techniques et le tour est joué. 
    Si vous anticipez la problématique, c’est bien sûr encore mieux. 
    Alors vous pourrez, entouré des conseils de votre acousticien et de votre paysagiste, choisir le niveau de bruit de vos appareils, leur emplacement dans votre propriété et les caractéristiques du local technique qui correspond parfaitement à vos besoins de tranquillité chez vous comme chez vos voisins. 
    Le gros avantage de la situation d’anticipation réside dans les choix que vous ferez, visuels comme techniques et financiers, en toute connaissance de cause. 
    Sachez qu’il est tout à fait possible de calculer différents scénarios avant de réaliser vos achats de matériels. 
    C’est sur proposition du paysagiste, si votre visuel est majeur, que le lieu le plus adapté pour votre local sera déterminé. 
    Une fois ces choix faits, vous n’aurez plus qu’à entretenir vos plantations, y compris vos plantes d’habillement sur vos constructions techniques. 
    Il ne restera donc à chacun, dans la sérénité, comme l’indiquait Candide, qu’à « cultiver son jardin ».

     

    Propos de Alain Le Dosseur

     

     

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    www.arcambal-paysage.com - Agence ARCAMBAL


     

     

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