L’impact sonore prévisionnel d’une installation de ce type nécessite de prendre en compte un certain nombre de paramètres non ou trsè difficilement maîtrisables tels que le nombre d’animaux présents au sein du site, mais aussi la fréquence avec laquelle ils vont se caractériser (nombre d’aboiements, fréquence d’apparition).
Une telle étude d'impact doit donc être menée sur la base d’hypothèses contraignantes issues de relevés établis à partir de documents qui sont soit faits à partir de relevés effectués sur d'autres sites soit pris dans nos archives sonores.
Un tel document ne permet pas d’obtenir des résultats précis et irréfutables comme cela serait le cas en présence d’équipements techniques à régime stable.
Les incertitudes liées aux hypothèses de départ et la nature même des bruits issus d’une telle installation permettent difficilement d’obtenir un niveau sonore moyen représentatif de l’activité moyenne d’une journée, d’une semaine, ou même d’une année.
Le document d'étude d'impact permettra donc d’appréhender la potentialité de gêne par le bruit d’un établissement de ce type sur la base d’hypothèses moyennes, mais aussi maximalistes.
Ce type d'étude est uniquement établi sur la base d’aboiements de chiens qui constituent, par expérience, la source prépondérante d’une installation de ce type.
Il s'agit donc, avant la création d'une fourrière animale, de prendre d'importantes précautions, y compris et
peut-être surtout avant de retenir le terrain de façon définitive.